8 janvier 2009
4
08
/01
/janvier
/2009
12:20
Accueil Envoyer à un ami Version imprimable Augmenter la taille du texte Diminuer la taille du texte
Voyage de Sarkozy à Gaza : la presse étrangère entre indifférence et consternation
Alors que la presse étrangère s'interroge sur l'utilité de la visite du président français à Gaza, le chef de la diplomatie italienne tourne en ridicule la tournée éclair de Nicolas Sarkozy au proche-Orient.
Le site internet de la Repubblica, quotidien italien.
Nicolas Sarkozy a entamé lundi une tournée au Proche-Orient afin de favoriser la fin de l'offensive engagée par l'armée israélienne contre la bande de Gaza. Au nom de quoi et de qui ? C’est en substance la question que se pose la presse étrangère depuis hier. Certains journaux comme le Washington-Post n’arrivent pas à comprendre pourquoi il y a d’un côté une délégation européenne, pilotée par le chef de la diplomatie tchèque Karel Schwarzenberg, comprenant d’ailleurs Bernard Kouchner en tant que ministre français des Affaires étrangères ; et de l’autre, le président français qui fait sa petite tournée pas franchement couronnée de succès.
Sarkozy agace Frattini
Un petit méli-mélo diplomatique qui fait grincer les dents. En particulier celles du chef de la diplomatie italienne, Franco Frattini, comme le relate le quotidien italien La Repubblica : « Il a annoncé qu’il se rendra à Gaza quand les conditions seront vraiment réunies. Le voyage- ajoute-t-il avec une évidente référence au voyage de Nicolas Sarkozy- on le fait quand il y a une réelle utilité. »
Bref, après avoir sauvé successivement l‘économie européenne, l’Ukraine et la Russie, le « premier de la classe » européenne commence sérieusement à agacer ses petits camarades…
Sarkozy agace Frattini
Un petit méli-mélo diplomatique qui fait grincer les dents. En particulier celles du chef de la diplomatie italienne, Franco Frattini, comme le relate le quotidien italien La Repubblica : « Il a annoncé qu’il se rendra à Gaza quand les conditions seront vraiment réunies. Le voyage- ajoute-t-il avec une évidente référence au voyage de Nicolas Sarkozy- on le fait quand il y a une réelle utilité. »
Bref, après avoir sauvé successivement l‘économie européenne, l’Ukraine et la Russie, le « premier de la classe » européenne commence sérieusement à agacer ses petits camarades…
Mardi 06 Janvier 2009 - 16:54
Virginie Roels
Lu 19791 fois