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13 septembre 2008 6 13 /09 /septembre /2008 23:14
Coucher de soleil en Correze depuis la région de Seilhac
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13 septembre 2008 6 13 /09 /septembre /2008 23:10
Plage de Rio san Juan - Hotel Bahia Principe - Cote nord République dominicaine
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11 septembre 2008 4 11 /09 /septembre /2008 23:31
Le cantonnement de ste Monique , l'entrée se trouve au fond vers les arbres, plus à l'arrière les premières maisons du village
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9 septembre 2008 2 09 /09 /septembre /2008 21:04

Le dortoir de notre peloton, le P.H.R. se trouva à s'installer dans le dernier local sur la droite de la cour. Il était muni d'une porte d'entrée côté cour, et d'une deuxième ouverture donnant sur l'arrière où s'étendait une grande partie du cantonnement. Des toilettes sommaires genre "feuillée" étaient installées sur l'arrière sous un vieil appentis, on améliora la douche et on installa devant " les gogues" une vielle bâche pour préserver un peu d'intimité. La douche a l'eau froide bien sûr fonctionnait souvent en été et un peu moins en hiver. Nous avions installé une deuxième " feuillée " vers la clôture, pas loin de la porte, qui étaient trés utile car en été les gastros et diarrhées étaient fréquentes, et il arrivait qu'il soit nécessaire de faire vite avant une sale catastrophe. 
Notre dortoir était trés sombre, seulement deux petites ouvertures placées haut sur le mur arrière éclairaient sommairement le local de jour. Les deux  lampes électriques qui pendouillaient en bout de fil, diffusaient de nuit une lumière blafarde diminuée au sol par les lits superposés. Toujours à l'arrière de notre chambrée , les toilettes et la douche s'écoulaient par gravité à ciel ouvert vers un champ en contrebas où commençait la grande plaine qui s'étirait jusqu'à l'oued Chélif.
Depuis le plateau arrière, qui était surélevé de trois mètres environ par rapport à cet espace que nous dominions on apercevait la rive droite de la rivière presque à sec en été et d'où commençaient les premiers contreforts du moyen Atlas, vers le nord, dessinant leurs crêtes arides. Du côté sud le massif de l'Ouarsenis s'élevait doucement au delà de la route d'Orléansville sur des coteaux tâchés de verdure jusqu'à mi pente.
Nos prédécesseurs avaient accroché sur la clôture en barbelés, des boites de conserves vides qui, sitôt qu'on les remuait, faisaient un vacarme épouvantable. Je me souviens d'un soir où un pauvre chien errant s'était accroché dedans, laissant l'homme de garde vert de peur qui avait lâché une rafale de mitraillette au jugé , sans toucher le chien qui avait réussi à se dégager en hurlant de peur et de douleur.
    

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7 septembre 2008 7 07 /09 /septembre /2008 20:31

En entrant dans l'enceinte, sur la gauche, à la suite de quelques mètres de clôture, un local qui avait dût être de petites écuries  était aménagé en cuisine, du même côté s'étendait un bâtiment tout en longueur qui abritera le 1er peloton, ainsi qu'un local plus modeste mais plus propre, servira de mess aux sous officiers. Sur la partie de droite à la suite d'une autre partie de clôture, s'étirait une suite de bâtiments accolés qui avait servi sans nul doute à abriter des animaux et du matériel agricole , et qu'occupèrent la centaine de chevaux de l'escadron. Sur la partie centrale on trouvait là une maison de maître, grande, propre, avec de nombreuses pièces. Elle était cernée sur le devant et sur la côté gauche d'un muret en maçonnerie surmonté d'une haute grille en fer forgé. Le petit jardin en friches, où quelques lauriers roses et autres petits arbustes végétaient, avait dût être agréable car on y voyait encore de belles allées bien dessinées et dallées de grands carreaux jointoyés. Un magnifique oranger au milieu d'un parterre promettait une belle récolte d'oranges encore vertes, un peu plus loin un genre de palmier, manquant d'entretien, bravait le soleil. Avec un peu d'imagination cet ensemble donnait à ce jardin un petit air exotique. Un  portail métallique, solide, permettait d'accéder au perron de la maison par une large allée carrelée. Deux grandes marches et un palier constituait le perron, où une porte d'entrée classique s'ouvrait sur un couloir, dallé de carreaux hexagonaux de couleur brique, qui séparait carrément la maison en deux parties et conduisait à une autre porte de service sur la façade opposée. Cette ouverture s'ouvrait sur une grande cour intérieure autour de laquelle s'élevait d'importants bâtiments de ferme et un grand pigeonnier. L'ensemble était aménagé en dortoir  où logerait le 2° et le 3° peloton. Le pigeonnier serait occupé par le radio de l'escadron avec son matériel et servirait de mirador pour surveiller la plaine. Cette cour était accessible par un large passage libre entre la maison et le mess des sous-officiers qui avait sûrement servi à la circulation des animaux et au charroi des récoltes. 

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6 septembre 2008 6 06 /09 /septembre /2008 22:49
L'église de Sainte Monique presque neuve en 1958.

Aujourd'hui elle a peut-être été transformée en Minaret!
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6 septembre 2008 6 06 /09 /septembre /2008 22:06












                            Sainte Monique

                     ou le paradis (des bains de soleil)



Le plateau où était construits les bâtiments, était vaste et aéré. On y pénétrait par une large entrés de niveau avec le chemin, équipée d'un portail a deux battants, bardés de fil de fer barbelé, et facile à manipuler. Sur toute la partie arrière de la ferme se trouvait une grande plaine qui se prolongeait au delà de l'oued Chelif vers le nord. Elle s'étendait aussi, à perte de vue à l'est et à l'ouest.  Cette plaine de plusieurs kilomètres carrés était surplombée par un plateau réalisé depuis longtemps sur lequel la ferme était construite depuis une centaine d'année. Sur l'arrière la plaine accusait une trés légère déclivité uniforme jusqu'à l'oued distant d'un kilomètre environ. Sitôt la porte du camp franchie, à gauche et à droite une partie du cantonnement était fermé par une lourde clôture constituée de gros poteaux de bois et d'un "mur" des barbelés entrelacés, qui rejoignait de part et d'autres des bâtiments qui, continuaient de clore l'ensemble. Le tout constituait un casernement à peu près sécurisé avec son pigeonnier transformé en mirador et quelques projecteurs aux quatre coins pour la nuit.

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6 septembre 2008 6 06 /09 /septembre /2008 21:26

La ferme où le PC et le 1er Escadron étaient en train de s'installer avec leur blindés, se trouvait à trois kilomètres à l'ouest de Duperré, à droite de la route nationale. Les véhicules de notre escadron n'entrèrent pas, ils restèrent en attente rangés en bon ordre au bord de de la route. Avec Durand, nous rentrâmes derrière la jeep du capitaine. Cette immense ferme, dont la cour aurait put faire une terrain de football, était entièrement close de grands bâtiments et de murs en maçonnerie de plus de deux mètres de haut. Deux porches identiques, dans l'axe de la largeur a chaque extrémité, permettaient d'entrer et de sortir sans faire demi tour. Cet endroit se nommait, la ferme du Bou Zhéar. Le lieutenant Colonel commandant le régiment se trouvait devant ce que je considérais comme une maison de maître, entouré d'un groupe d'officiers, dont notre capitaine. Ce dernier quitta le groupe, salua à six pas et envoya son ordonnance chercher ses chefs de peloton auxquels il donna ses directives et dix minutes plus tard nous retrouvions notre convoi qui se remit en route pour parcourir les dix derniers kilomètres, au terme desquels nous entrâmes par la droite sur un large chemin empierré. Un panneau indiquait ROUINA 8 km. et en dessous Ste MONIQUE 2 km.  A quelques centaines de mètres de là, à un carrefour, on tourna à droite , tandis qu'à gauche on pouvait aller au village de sainte Monique dont on apercevait le clocher d'une église moderne, et les premières maisons.
Rapidement, je franchis encore une fois l'entrée d'une ferme, cette fois pas mal aménagée. On sentait que d'autres unités avaient séjourné ici avant nous.

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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 12:51
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3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 22:12

Il semblait que nous allions au-delà de Miliana, vers Duperré sur la route d'Orléansville, mais sans carte nous avions du mal à situer l'endroit.
Enfin le convoi au complet, soit près de deux cent véhicules s'ébranla en bon ordre vers neuf heures, pour parcourir environ 180 kilomètres vers l'ouest, soit une dizaine d'heures de route en comptant les arrêts, soit pour une panne, un pneu crevé, ou un cheval blessé. etc...
J'étais avec Durand le chauffeur, Chauffier , et Le MdL.chef Zouaoui sur le siège passager. Nous étions parfaitement installés avec nos affaires presque en queue du convoi. A un moment donné ce dernier, trés ralenti sur une route en travaux à flanc de colline me permit de voir son incroyable longueur  qui serpentait au gré des sinuosités de la route , transformée en piste, à cause des travaux sur plusieurs kilomètres. Une poussière ocre stagnait à mi-pente  sous un soleil de plomb sans le moindre souffle de vent. Le reste du voyage se passa sans incident notable, sauf qu'au cours de l'après midi la chaleur devint insuportable et que quelques hommes furent pris de malaise ou d'insolation sans gravité. Nous arrivâmes à Duperré vers six heures du soir. C'était une petite bourgade qui reflétait bien l'architecture coloniale de la région, avec ses maisons blanchâtres, pourvues de balcons et terrasses en bois mal entretenus . Nous venions de franchir ,depuis Miliana, une plaine fertile, plantée de céréales , de champs entiers de pastèques, de melons, ponctuée d'orangers et citronniers, Au nord de la route au loin, au pied des contreforts de l'Atlas on devinait d'importants carrés de vigne ainsi que la verdure particulière de champs d'oliviers. Une vois ferrée que nous venions de longer paraissait aussi, bien entretenue et fonctionnelle ,à l'entrée de la ville un panneau indiquait la gare.  

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